Culture scientifique autour de l’acquisition et de l’automatique


le mercredi 12 avril à l’IMS.

 

Mr Rodolphe Decourt nous a parlé des concepts de la conversion Sigma Delta, de leurs limites et des précautions générales à adopter dans les systèmes haute résolution.

Spécialiste des systèmes asservis, grand orateur et vulgarisateur scientifique Mr Alain Oustaloup nous a fait vivre au rythme des dérivées non entières
Un séminaire conçus pour un public non expert.

Deux séminaires très différents de culture scientifique, à ne manquer sous aucun prétexte.

Au programme :

Les concepts de la conversion Sigma/Delta par Rodolphe DECOURT

Les convertisseurs A/N et N/A Sigma/Delta sont devenus des associés incontournables de nos systèmes d’acquisition. Mais que savons-nous exactement de leur principes de fonctionnement ? Ces résolutions incroyables sont-elles devenues disponibles pour une poignée d’euros ? Quel environnement leurs offrir pour obtenir les performances annoncée ?

Pas de panique, nous ferons le tour des principes ( théorie à minima) et des bonnes pratiques pour obtenir les meilleures performances. Le choix des composants qu’ils soient passifs comme les résistances ou actifs comme les références de tension, les amplificateurs d’instrumentation ou les régulateurs de tension est crucial pour l’obtention d’un système haute résolution. Nous verrons que tout n’est pas si facile et si peu cher, la qualité reste, le prix s’oublie disaient nos grand mères !

De la diversité à des performances dynamiques inattendues par Alain OUSTALOUP Professeur à Bordeaux INP

Résumé – Cette présentation offre un cadre d’étude à l’introduction de la dérivée non entière.

D’une part, ce cadre permet de résoudre un problème physique jusqu’ici insoluble, en l’occurrence le dilemme masse-amortissement en mécanique dont un équivalent est le dilemme stabilité-précision en automatique.
D’autre part, il permet d’introduire la dérivée non entière en tant qu’outil de modélisation, notamment dans la modélisation d’une paroi poreuse puis de la relaxation de l’eau sur une telle paroi.
Il s’avère que ce cadre trouve son essence dans une approche structurée de la diversité. Sans précédent en la matière, cette approche qui s’inspire de différentes formes de diversité d’origine biologique, conduit, sans grands développements mathématiques dans cette présentation, à des performances dynamiques (et notamment d’amortissement) insoupçonnées dans une approche ” entière ” de la mécanique et de l’automatique.
Mots-clés – Approche fréquentielle et diagrammes de Bode ; dynamique des systèmes ; la diversité comme facteur de robustesse de cette dynamique ; caractère multiforme de la diversité ; dérivation non entière ; réalisation physique de cet opérateur de dérivation par des réseaux récursifs (échelle, cascade et arborescence) ; la récursivité (d’une progression géométrique) comme dénominateur commun à la fractalité et à la dérivation non entière ; ordre non entier et facteurs récursifs ; une interface eau-digue réalisée par un réseau récursif faisant office de régulateur, une brique du PID non entier ; amortissement robuste (indépendant de la masse) ; robustesse d’une boucle de commande ; commande CRONE (robuste vis-à-vis des paramètres du procédé) ; suspension CRONE (robuste vis-à-vis de la masse suspendue).

Quelques mots sur Alain Oustaloup

Professeur à Bordeaux INP et chercheur au laboratoire de l’Intégration du Matériau au Système (IMS), Alain Oustaloup travaille depuis 1975 sur la dérivation non entière, sa synthèse et ses applications, notamment en automatique à travers la commande CRONE et en mécanique à travers la suspension CRONE. Ses travaux sont distingués par une Médaille d’Argent du CNRS en 1997 et par le Grand Prix Lazare Carnot de l’Académie des sciences en 2011.

Le Comité de Pilotage Régional tient a remercier L’IMS pour son accueil.

Présentation vidéo

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